FINES LAMES
LIGNE 08 | DANS NOTRE MIRE | ÉTÉ 2023
Texte | Dave Richard
Photos | Bonesetter Knives
Depuis 2020, Bonesetter Knives propose des couteaux de haute qualité confectionnés à la main qui sont non seulement durables, mais aussi esthétiques, en plus d’augmenter le plaisir de cuisiner. Combinant ses passions pour la coutellerie, la cuisine, le design et les arts visuels à son plaisir de travailler le bois et le métal en atelier, son fondateur, Gabriel Tétreault, souhaite démocratiser la coutellerie artisanale en orant des produits abordables et performants.
« Je m’inscris dans un retour au slow made, à la valorisation du savoir-faire ancestral, en fabriquant localement un outil qui recrée un lien objet-utilisateur -- un couteau qu’on soigne, qu’on montre et qu’on peut léguer », explique l’artisan.
Bonesetter Knives propose une variété de couteaux répondant à des besoins particuliers pour les cuisinières et cuisiniers, tels que les couteaux de chef, les couteaux d’office, le Nakiri (couteau à légumes), mais produit aussi des couteaux de poche, de camping, des modèles uniques et des projets sur mesure.
« Pour les lames, je privilégie les aciers au carbone parce qu’ils se forgent bien et que j’aime le côté vivant de leur patine. Pour les manches, j’aime le bois, idéalement local, pour son côté écologique et sa richesse esthétique naturelle. La coutellerie japonaise m’inspire beaucoup. J’essaie d’amalgamer les traditions de coutellerie orientale et occidentale, de les décloisonner en y ajoutant des inspirations empruntées au design et à l’art visuel. »
Depuis son petit atelier de Magog, Gabriel Tétreault cherche à transformer notre relation avec cet outil ancien – mais indispensable – qu’est le couteau pour que nous le réapprivoisions et que nous lui redonnions une place de choix dans nos repas et nos cuisines contemporaines.
Pourquoi « Bonesetter » ?
« Le terme anglais « bone-setter » serait à l’origine du nom du fameux Bonhomme Sept-Heures, personnage mythique québécois utilisé pour inciter les enfants à aller se coucher. Au début de mon parcours en coutellerie, je travaillais les soirs, une fois mes enfants au lit. Je les incitais donc moi aussi à aller se coucher pour pouvoir fabriquer mes couteaux… Je devenais coutelier dès sept heures! »
BONESETTER KNIVES
Sur Instagram @bone_setter_knives
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